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Au fil de l'eau, la traduction littéraire dans tous ses états
16 octobre 2016

Cafés littéraires, Montélimar 2016

Du 29 septembre au 2 octobre, les Cafés littéraires de Montelimar nous ont offert un programme très riche, avec deux grandes dames de la littérature : Sylvie Germain et Agnès Desarthes, toutes deux déjà présentes aux Assises de la traduction littéraire en Arles l'automne dernier, où Sylvie Germain avait illuminé les participants lors de sa conférence inaugurale.

Dans le salon d'honneur de la mairie, Sylvie Germain présente A la table des hommes (Albin Michel), récit d'initiation et conte philosophique, qui transgresse les frontières de l'écriture en questionnant les méandres de la réalité par le recours au fantastique, moment de rupture donnant accès à l'étrangeté. Pour l'auteure, la naissance d'un roman est souvent liée à "une image mentale qu'il s'agit de déplier en une fleur de l'encre, qui trouve sa source dans une impression, une sensation cristallisée autour de cette image, remontée de différentes choses en attente." Dans ce livre, l'humain s'enrichit d'une part animale. En parallèle, la pensée de l'artiste est nourrie par "le symbolique, la mythologie, avec des bifurcations, des surprises en chemin, qui font toute la complexité de l'être humain."

En soirée, au restaurant Les Négociants, Maya Michalon accueillait Agnès Desarthes, pour parler de la génèse de Ce coeur changeant (L'Olivier). Dans une atmosphère conviviale, l'auteure nous fait part du cheminement de sa pensée, depuis les hasards de scènes familiales jusqu'à l'influence de ses lectures, en particulier celles d'Alexandre Dumas et de Louise Weiss. Agnès Desarthes nous confie que les récits qu'elle écrit sont souvent un moyen de parler de la maternité sous des angles différents.

Samedi en fin d'après-midi, rendez-vous au conservatoire pour une lecture musicale par Agnès Desarthes de son livre Le roi René, René Urtreger (Odile Jacob), accompagnée du célèbre pianiste. La salle est comble, mais j'attends à l'extérieur avec Stéphanie, responsble de la médiathèque, et on nous permet de monter voir le spectacle de la régie. Quel bonheur, quel grand moment artistique, quand la voix littéraire et la musique jazz se répondent, et lorsque l'écrivain chante au son du piano, d'une voix chaude et naturelle... du grand art ! Le duo revient de bon coeur lors du rappel, et on espère d'autres occasions d'écouter le timbre chaleureux de cette auteure talentueuse.

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